Publié dans Société

Refus de chanter l'hymne national - Le ministère de la Justice apporte une précision

Publié le mercredi, 01 mars 2023

 L'affaire concernant le refus de chanter l'hymne national au Collège d'enseignement général (CEG) et Lycée Alakamisy Itenina, Fianarantsoa est loin d'être terminée. Elle suscite encore des  discussions au niveau de la communauté. Au début de cette semaine, les enseignants de cet établissement ont donné un ultimatum de 72 heures pour que le Tribunal revoie le verdict. Ces enseignants menacent même de suspendre les cours. 

​​Face à cette situation, le ministère de la Justice a apporté une précision pour que l'opinion publique ne soit pas détournée. 

Cette affaire concerne la  demande de suspension de l'exécution et d'annulation de la décision du proviseur du Lycée Alakamisy Itenina, Fianarantsoa qui refuse de réintégrer les élèves suspendus pour non-respect du règlement intérieur, notamment de ne pas avoir chanté l'hymne national lors de la levée du drapeau. Elle a été  déposée par les parents d'élèves au Tribunal de Fianarantsoa. Dans ce cas, seule cette demande de suspension a été jugée. Le verdict a été déjà prononcé dernièrement mais l'annulation est encore en cours. 

Ainsi, le ministre de la Justice de noter que lors de la prononciation d'une décision sur la demande de suspension d'exécution, il n'y a pas de considération d'amendement s'il y avait une demande liée à celle-ci. 

De son côté, le camp de l'accusé a déjà fait appel. En conséquence, le verdict est en suspens conformément à l'article 98 de la loi n° 2001-025 du 9 avril 2003 relative à la cour d'appel de l'Etat qui précise que : l'appel  n'est pas suspensif sauf si un sursis à exécution a été accordé. Il y a aussi l'article 211 de la loi-cadre n° 2004-036 du 1er octobre 2004 : l'appel et le pourvoi en cassation ne sont pas suspensifs sauf en matière de sursis à exécution dans le cas où le sursis serait ordonné par le Tribunal. 

" Le ministère de la Justice suit de près cette affaire dans le respect de la loi et de l'indépendance de la Cour et de la légalisation de la souveraineté nationale et appelle au calme", note le ministère de la Justice.  

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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